Les différences entre les sexes sont très faibles parmi les personnes de nationalité étrangère disposant d’un titre de séjour valide. Les parts de femmes et d’hommes sont quasi équivalentes, avec une très légère majorité d’hommes parmi les ressortissant·e·s de l’UE (51,1 % en 2024) et de femmes parmi les personnes de nationalité hors UE (51,7 %).
Les écarts entre hommes et femmes concernant les premières cartes ou documents de séjour délivrés restent globalement faibles. Ils varient légèrement selon la nationalité.
- Personnes de l’UE : les hommes sont légèrement majoritaires depuis 2016 (environ 53 %).
- Personnes hors UE : les femmes sont très légèrement majoritaires depuis 2017 (autour de 51 %), avec un pic marqué en 2022 lié à la crise ukrainienne et à l’activation de la protection temporaire.
La répartition par sexe diffère selon le type de visa demandé.
- Visa C (séjour de maximum 90 jours) : les hommes sont nettement majoritaires parmi les demandeur·se·s (58,3 % en 2024).
- Visa D (séjour de plus de 90 jours) : les femmes sont légèrement majoritaires (53,6 %).
- Visa A (transit aéroportuaire) : le nombre de demandes est très limité.
De manière générale, les hommes obtiennent légèrement plus souvent (79,9 % en 2024) une décision positive à leur demande de visa que les femmes (76,6 %).
- Visa C (séjour de maximum 90 jours) : les hommes obtiennent un peu plus fréquemment (79,3 %) des décisions positives que les femmes (75,3 %).
- Visa D (séjour de plus de 90 jours) : la tendance est similaire (82,5 % de décisions positives pour les hommes et 80,6 % pour les femmes).
- Visa A (transit aéroportuaire) : le nombre de décisions remise est très limité.
Cadre légal
Le regroupement familial est encadré par les articles 10/10bis (demande de regroupement familial avec un ressortissant d’un pays tiers), 40bis (demande de regroupement familial avec un ressortissant d’un pays de l’Union européenne ou avec un Belge qui a exercé son droit à la libre circulation) et 40ter (demande de regroupement familial avec un Belge qui n’a pas exercé son droit à la libre circulation) de la loi du 15 décembre 1980 sur l'accès au territoire, le séjour, l'établissement et l'éloignement des étrangers.
En vertu de cette loi, certains étrangers qui sont membres de la famille d'un Belge ou d’un étranger résidant légalement en Belgique ont le droit de venir vivre en famille en Belgique.
Le droit au regroupement familial est accordé si les intéressés prouvent, documents à l’appui, que les conditions sont réunies. Celles-ci dépendent notamment de la nationalité, de l’âge et du statut de séjour en Belgique de la personne qui ouvre le droit au regroupement familial (séjour limité ou illimité, statut de protection internationale, etc.), ainsi que du lien familial (mariage, partenariat, filiation). Des conditions liées notamment aux revenus et au logement de la personne en Belgique s’appliquent également.
En règle générale, la décision de reconnaitre (ou non) le droit au regroupement familial est prise par l’Office des étrangers.
Quand le droit au regroupement familial est reconnu (décision positive), le demandeur reçoit un Visa D et/ou un titre de séjour.
Tous liens de parenté confondus et toutes nationalités confondue, les femmes représentent 56 % des personnes ayant obtenu une première carte pour étrangers ou document de séjour délivré dans le cadre du regroupement familial.
Elles sont particulièrement surreprésentées parmi les personnes rejoignant leur conjoint·e (77 % en 2024) et, dans une moindre mesure, parmi les personnes rejoignant leur enfant (54 % en 2024).
Cadre légal
En règle générale, le ou la ressortissant·e d'un pays tiers qui souhaite travailler en Belgique doit demander une autorisation de travail auprès de la Région compétente, appelée demande de permis unique. Cette demande d’autorisation de travail vaut demande d’autorisation de séjour. Elle est introduite par l'employeur via un guichet unique.
La demande est traitée de manière conjointe par l'Office des étrangers et la Région. Si la demande est acceptée, la personne reçoit un permis unique attestant qu'elle est autorisée à séjourner plus de 90 jours en Belgique pour y travailler.
Les hommes sont majoritaires parmi les personnes demandant un permis unique. Ils représentent 76,4 % des demandes en 2024.