Le niveau d'instruction de la population a augmenté sur la période 2011-2021, en particulier chez les femmes.

À noter : la part dans la population indiquée ci-dessous correspond à la part dans la population âgée de 15 ans et plus dont le niveau d'instruction est connu. 

• Les personnes ayant un niveau d'instruction faible
  , de loin les plus nombreuses en 2011, ont vu leur nombre diminuer, de manière plus prononcée chez les femmes (- 10,1 %) que chez les hommes (- 5 %). En 2021, elles représentent 35,3 % des femmes et 36,5 % des hommes. On compte presque autant d’hommes (49,6 %) que de femmes (50,4 %) parmi ces personnes.
• Les personnes ayant un niveau d'instruction moyen
  ont vu leur nombre augmenter plus rapidement chez les hommes (+ 16,4 %) que chez les femmes (+ 12,8 %). Ce groupe représente, en 2021, 32,4 % des femmes et 36,6 % des hommes. Les hommes y sont légèrement majoritaires (51,8 %).
• Les personnes ayant un niveau d'instruction élevé
  ont augmenté encore davantage, avec une hausse nettement plus importante chez les femmes (+ 27,9 %) que chez les hommes (+ 18,8 %). En 2021, elles représentent 32,3 % des femmes et 26,9 % des hommes. Les femmes sont majoritaires (55,7 %) dans ce troisième groupe.

Le regroupement en quatre classes permet d’analyser l’évolution des niveaux de diplôme de la population âgée de 25 à 64 ans.

À noter : la part dans la population indiquée ci-dessous correspond à la part dans la population de 25 à 64 ans dont le niveau d'instruction est connu. 

• Les personnes sans diplôme ou ayant uniquement un diplôme du primaire ont vu leur nombre diminuer (- 11,7 % chez les femmes et - 9,8 % chez les hommes). En 2021, elles représentent 9,6 % des femmes et 10 % des hommes. Les hommes sont très légèrement majoritaires (51,1 %) dans ce premier groupe.
• Les personnes ayant un diplôme du secondaire inférieur ont diminué de manière plus prononcée chez les femmes (- 20,6 %) que chez les hommes (- 10 %). Elles représentent aujourd'hui 14,9 % des femmes et 19 % des hommes. Ces derniers sont majoritaires dans ce deuxième groupe (56,6 %).
• Les personnes ayant un diplôme du secondaire supérieur ont augmenté, plus rapidement chez les hommes (+ 12,2 %) que chez les femmes (+ 6,5 %). Elles représentent aujourd'hui 34,4 % des femmes et constituent le groupe le plus important chez les hommes (39 %). Ceux-ci sont légèrement majoritaires dans ce troisième groupe (53,1 %).
• Les personnes ayant un diplôme du supérieur ont considérablement augmenté, de manière plus prononcée chez les femmes (+ 22,7 %) que chez les hommes (+ 11,4 %). Elles constituent aujourd'hui le premier groupe chez les femmes (41,6 %) et le deuxième chez les hommes (31,8 %). Les femmes sont majoritaires dans ce quatrième groupe (56,8 %).

La répartition de la population selon les neuf niveaux de la classification CITE 2011 (ou ISCED 2011) permet d'examiner de manière très fine les diplômes obtenus.

À noter : la part dans la population indiquée ci-dessous correspond à la part dans la population âgée de 15 ans et plus dont le niveau d'instruction est connu. 

• Les personnes n'ayant pas de diplôme ou de certificat ont vu leurs effectifs baisser entre 2011 et 2021, tant chez les hommes (- 31,5 %) que chez les femmes (- 30,2 %). En 2021, elles représentent 1,7 % des hommes et 2,2 % des femmes. Les femmes sont majoritaires dans ce groupe (57,9 %).
• Les personnes ayant un diplôme de l'enseignement primaire (ISCED 1) ont connu une hausse légère chez les hommes (+ 6,3 %) et une baisse légère chez les femmes (- 3,3 %). En 2021, ce niveau représente 12,3 % des hommes et 13,1 % des femmes. Les femmes sont légèrement majoritaires (52,6 %).
• Les personnes ayant un diplôme du premier cycle de l'enseignement secondaire (ISCED 2) ont connu une baisse chez les hommes (- 7,8 %) et chez les femmes (- 11,4 %). En 2021, cette classe regroupe 22,5 % des hommes et 20 % des femmes. Les hommes sont légèrement majoritaires (51,7 %).
• Les personnes ayant un diplôme du deuxième cycle de l'enseignement secondaire (ISCED 3) ont vu leurs effectifs augmenter chez les hommes (+ 14,6 %) et chez les femmes (+ 11,7 %). En 2021, ce niveau représente 32,7 % des hommes et 28,7 % des femmes. Les hommes sont légèrement majoritaires (52,1 %). 
• Les personnes ayant un diplôme de l'enseignement postsecondaire non supérieur (ISCED 4) ont connu une progression marquée, davantage encore chez les hommes (+ 34,3 %) que chez les femmes (+ 22,9 %). En 2021, ce niveau correspond à 3,9 % des hommes et 3,7 % des femmes. Le groupe est à parité quasi parfaite (50,4 % de femmes).
• Les personnes  ayant un diplôme de l'enseignement supérieur de cycle court (ISCED 5), dont le nombre était quasi nul en 2011, ont connu une très forte hausse mais ne représentent, en 2021, que 1,4 % des hommes et 1,8 % des femmes. Les femmes sont majoritaires (58,6 %).
• Les personnes ayant un diplôme de bachelier ou équivalent (ISCED 6) ont connu une progression modérée chez les hommes (+ 4,3 %) et plus soutenue chez les femmes (+ 9,1 %). En 2021, ce niveau représente 13,5 % des hommes et 20 % des femmes. Les femmes sont nettement majoritaires dans ce groupe (60,8 %).
• Les personnes ayant un diplôme de master ou équivalent (ISCED 7) ont connu une hausse importante chez les hommes (+ 24,8 %) et très forte chez les femmes (+ 51,2 %). En 2021, ce niveau représente 11,2 % des hommes et 9,9 % des femmes. Les hommes sont légèrement majoritaires (51,8 %).
• Les personnes ayant un diplôme de doctorat ou équivalent (ISCED 8) ont connu une hausse importante chez les hommes (+ 17,1 %) et très importante chez les femmes (+ 59,9 %). En 2021, elles représentent 0,8 % des hommes et 0,5 % des femmes. Les hommes restent majoritaires (61,7 %).

La part de jeunes ayant quitté prématurément l'enseignement et la formation – c'est-à-dire n’ayant pas obtenu de diplôme de l’enseignement secondaire supérieur et ne suivant plus, sous quelque forme que ce soit, d’enseignement ou de formation – a baissé entre 2000 et 2024 (la période étant néanmoins marquée par diverses ruptures de série). En 2024, elle s'élève à 9,2 % pour les hommes et 4,8 % pour les femmes. 

La part de jeunes (15-24 ans) qui n'exercent aucun emploi et ne suivent aucun enseignement ni aucune formation (NEET - Not in Education, Employment, or Training) a considérablement diminué entre 2000 et 2024. Depuis 2012, la part d'hommes dans cette situation est plus élevée que celle des femmes. En 2024, ces parts s'élèvent respectivement à 8,3 % et 6,3 %.